
Sophie GILOTTE (CNRS, CIHAM)
Mairie de Romangordo (depuis 2009), CCHS-CSIC (2009-2010), Casa de Velázquez (2009 et depuis 2014), Central nuclear de Almaraz (depuis 2010), Asociación Madinat Albalat (depuis 2011), UMR Orient et Méditerranée (2009-2010), UMR CIHAM (depuis 2012), Parque nacional de Monfragüe (2011-2013), Fondation Max van Berchem (2013-2016), Diputación de Cáceres (2016-2018), ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (2018-2021; 2022-2025), MSH Lyon St-Étienne (2019-2021), Programme Artémis (2020, 2024), fonds ARMAPED (2021).
Escuelas Superiores de Conservación y Restauración de Bienes Culturales de Madrid et Pontevedra, Maison de l’Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux (2012-2013).
Implanté sur l’un des points de passage permettant de franchir le cours de la moyenne vallée du Tage (région Centre-Ouest de l’Espagne) à l’époque médiévale, le bourg fortifié d’Albalat fait l’objet depuis 2009 d’un programme de fouilles international.
À la lumière des premiers résultats de fouille, le site a été déclaré Bien de Interés Cultural (équivalent à une inscription aux monuments historiques) en 2014. En dépit de son extension relativement réduite (2 hectares intra-muros), Albalat peut être considéré comme un ensemble d’une importance singulière pour l’histoire d’al-Andalus en raison de la grande qualité et variété du mobilier et des vestiges qui ont été progressivement mis au jour. Les destructions qui mirent définitivement fin à son occupation ont paradoxalement favorisé la conservation de ses constructions qui se singularisent aujourd’hui par une trame urbanistique complexe dans laquelle de grandes demeures côtoient des îlots dédiés à la production artisanale (métallurgie, tabletterie, four commun, etc.).